Rédaction Zen vous propose :
Comment travailler notre calme mental en tant que rédacteur web ?
Zen, restons zen… Pas toujours facile la vie de rédacteur web freelance : le chiffre d’affaires à assurer, un client compliqué, votre PC qui lâche… En plus, l’ambiance générale est plutôt explosive en ce moment. Ce Covid a décuplé la méfiance et l’agressivité. Il vous arrive d’avoir envie de hurler ? Pour mieux vivre avec les autres et avec nous-mêmes, apprenons à apaiser notre mental.
Rédacteur web : comment pacifier son mental au quotidien
Cet article nous invite, le temps d’une profonde respiration, à visiter certains fondamentaux du corps et de l’esprit, qui aident à prendre du recul et rester calme en toutes circonstances. Alors, plutôt que de s’énerver contre ce client pénible, inspirons-nous de ce qui suit.
Interroger ses croyances de rédacteur web pour pacifier son mental
Au fait, c’est quoi le mental exactement ?
Pour certains, c’est un outil dont l’égo se sert pour imposer sa loi : « un ensemble d’opinions, argumentations, pseudo-certitudes, préjugés, partis pris et représentations au moyen desquels l’égo (…) prétend ériger “son monde“ relatif et subjectif, en “le monde” (…)[1]. »
[1] Gilles Farcet : « Guérir l’égo ou guérir de l’égo ? », éd. Uppr
Inventorier ses convictions
Les mots sont lâchés : pour adoucir nos postures, un des préalables nécessaires consiste à identifier les croyances qui alimentent notre mental.
Ces dernières représentent autant de filtres qui altèrent notre objectivité et génèrent des tensions, tant avec notre entourage qu’en notre for intérieur :
- Qu’est-ce qu’une dispute, sinon l’affirmation agressive de 2 opinions tranchés, de 2 partis pris ? Comme par exemple : « Je suis convaincu que le métier de la rédaction web doit défendre ces valeurs-là. » VS « Tu n’as vraiment rien compris à ce métier digital, je vais t’expliquer le vrai sens de la profession. »
- Qu’est-ce qu’une angoisse, sinon deux affirmations qui s’entrechoquent en nous ? Comme par exemple : « je veux devenir rédactrice web freelance. » VS « je ne suis pas capable de relever ce défi. »
Interroger nos certitudes
L’étape suivante invite à passer au crible les croyances qui desservent notre sérénité :
- Quelles sont mes principales convictions ?
- Quels sont mes arguments ?
- Cet argumentaire repose-t-il sur des éléments tangibles ? Vient-il de l’extérieur (médias, culture, éducation) ou de mon for intérieur ?
- Quels en sont les conséquences de ces certitudes sur mes paroles et mes actes ?
- Méritent-ils l’importance que je leur accorde ?
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Trier ce qui pollue la pensée
L’objectif est de relativiser les certitudes infondées. Il nous sera alors plus facile de lâcher prise à certains moments, et ainsi d’éviter d’être inutilement en tension avec nous-mêmes ou notre entourage.
C’est un grand pas vers un mental plus serein. Quoi qu’il en soit, gardons en tête que le monde ne peut pas être comme nous pensons qu’il devrait être.
Après ce petit jeu d’esprit, intéressons-nous au corps : la caisse de résonnance de nos émotions.
Respirer pour apaiser l’esprit agité du rédacteur freelance
Bien sûr, toute forme d’activité physique contribuera à tranquilliser nos pensées. Elles sont d’ailleurs particulièrement recommandées pour une rédactrice web à domicile, qui multiplie les heures de travail sans bouger. Dans ce paragraphe, nous allons nous concentrer sur la respiration, facteur essentiel du bien-être.
Une base incontournable de toutes les techniques de bien-être et du calme mental
Quel est l’un des points communs entre le yoga, la sophrologie, la méditation, le taï-chi et tant d’autres disciplines de bien-être qui visent à assainir l’esprit ? Bien sûr, c’est la respiration. Que l’on soit adepte ou pas de l’une de ces pratiques, bien respirer participe significativement à réguler nos émotions.
Vous en doutez encore ? Expirez donc bien à fond par le nez pendant quelques secondes, puis appréciez l’apaisement quasi-instantané.
Vérifier la qualité de sa respiration en quelques secondes
Pour ressentir les bénéfices d’une bonne ventilation, il est très facile de contrôler sa repsiration :
- En position debout, inspirez et expirez naturellement.
- Posez la main sur la région abdominale.
- Observez et ressentez. Le ventre est censé se gonfler à l’inspiration et inversement à l’expiration : c’est la bonne respiration, dite « par le ventre ». Si ce n’est pas le cas, il s’agit d’une « respiration à l’envers ».
Pas de panique, il est très facile d’apprendre à bien respirer. Voici un livre, parmi d’autres, qui vous aidera efficacement : La Sophrologie facile, du docteur Yves Davrou, aux éditions Marabout.
Appliquer au mieux les 4 accords Toltèques pour se libérer
Les préceptes de Don Miguel Ruiz tracent une autre voie royale vers un mental pacifié. Mais comment les appliquer dans notre quotidien de rédacteur web ?
1. « Que votre parole soit impeccable »
« Désolé, mes mots ont dépassé ma pensée, je ne voulais pas te blesser ». Ça vous parle ? Eh oui, bien souvent nos pulsions, verbales en l’occurrence, sont plus fortes que notre raison. Or, chaque mot prononcé détient un pouvoir stupéfiant : il peut instantanément calmer ou embraser une situation.
À priori, ce sont nos pensées qui structurent notre parole, mais l’inverse est également vrai. S’astreindre à un vocabulaire positif, contribue à pacifier nos postures. Les champs sémantiques de la communication non violente sont fleuris de beaux mots qui évitent la surenchère. Le livre de Marshall B. Rosenberg, La communication non violente au quotidien, en propose une parfaite illustration.
2. « Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle »
C’est un fait : les propos et les gestes d’autrui ne nous appartiennent pas. Nous préservons cet extraordinaire pouvoir d’en faire ce que bon nous semble. Pourquoi permettre aux paroles équivoques d’une rédactrice web concurrente, de troubler notre paix mentale ? Chaque mot ne regarde que la personne qui l’a exprimé.
3. « Ne faites pas de suppositions »
Ce précepte complète idéalement notre premier paragraphe : les suppositions représentent une vraie tromperie pour l’esprit quand elles ne reposent sur rien d’autre de concret que notre imagination débordante. C’est alors une croyance. Ça vous parle ?
Lorsqu’on suppose que notre voisin fomente un mauvais coup, nos pensées enclenchent le mode défensif et deviennent agressives. Autant d’énergie perdue dans la quête de la sérénité psychique.
4. « Faites toujours de votre mieux »
Personnellement c’est l’accord Toltèque que je préfère, car il mesure les efforts et la discipline qu’imposent l’application des 3 principes précédents. Il nous dédouane de l’idée que nous pourrions pacifier notre mental en quelques recettes magiques, alors qu’il s’agit plutôt d’un long cheminement intérieur.
N’oublions pas que l’Homme s’est hissé au sommet de la chaîne alimentaire grâce à (ou à cause de ?) ses instincts de prédation, de domination et d’expansion. De ce point de vue, pacifier son mental et dompter son égo apparaît comme un labeur contre-nature, autant dire le chantier d’une vie.
Peu importe, le plus important est de faire chaque jour au mieux pour prendre du recul sur nos conditionnements. Ainsi, apprendre à être zen participe tant à notre évolution personnelle qu’au « mieux vivre ensemble » sur un caillou trop étroit, où cohabitent 7 milliards d’égos.
Malraux avait sans doute raison, lorsqu’il affirmait que « le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas ».
C’est l’une de mes croyances personnelles. Et vous, quelles sont vos certitudes les plus ancrées ?
Article rédigé par Fabrice,
Rédacteur web SEO à Serp1.fr, pour Rédaction Zen
