Rédaction Zen vous propose :
Comment trouver du temps pour soi et privilégier sa qualité de vie au travail : la retraite
Je vais vous ouvrir ce soir une partie de mon jardin personnel (et non pas secret !) et vous parler de la qualité de vie au travail. Lorsque l’on est rédacteur web freelance à domicile, on a vite la tendance à se laisser envahir par des missions en rédaction web qui ne nous enchantent pas forcément tant par le sujet à traiter que par le prix proposé par le client.
Planning mal organisé, stress qui nous gagne petit à petit et l’on se retrouve rapidement à ne plus trop savoir comment arriver à boucler nos journées. Plutôt que de vous entêter à essayer de trouver une solution que vous n’êtes pas capable de trouver sur l’instant, prenez la décision de prendre du temps pour vous.
Voilà les 3 points qui composent notre quotidien de rédacteur web :
- l’organisation : sans elle, difficile de s’y retrouver !
- la rédaction : parce que c’est elle qui nous fait manger chaque jour !
- le repos : parce que nous sommes des êtres humains !
On peut y ajouter un 4e, voire un 5e point avec la communication qui nous permet de trouver des missions en rédaction web et l’administratif qui est souvent une charge pour la plupart des rédacteurs.
On devient souvent rédacteur web par accident ou après une longue réflexion sur son devenir : reconversion professionnelle, burn-out, décision de travailler et de gagner sa vie en freelance à domicile, amour de la belle écriture. Bref nous sommes tous différents.
Une fois notre voie de rédacteur web trouvée, nous nous lançons souvent dans une course effrénée, entre monter sa structure, trouver ses premiers clients, créer son portfolio, autant de thèmes que nous abordons régulièrement dans ce blog. S’ensuivent des heures où ne ménageons pas notre peine à écrire, à créer nos comptes sur les réseaux sociaux pour une communication active, démarcher des nouveaux clients, créer notre site web. C’est donc une véritable petite entreprise que nous créons de toute pièce, entre écoute client et écoute de soi.
Pardon ? J’ai dit écoute de soi ? Oui, oui, vous avez bien lu, écoute de soi ! Là je vous vois vous demander où suis-je en train de vous emmener… Ne quittez pas ! o) Je vous dis tout ! Et je vous ouvre une partie de mon jardin personnel.
Découvrez mon petit jardin
Il est beau n’est-ce-pas ! Bon ce n’est pas le mien « pour de vrai », mais il ressemble quand même un peu à celui-là avec ses bouddhas et ses plantes zen ! Tout cela me fait dire que la qualité de vie au travail passe par prendre soin de soi. Il ne peut en être autrement.
Nous connaissons tous ce besoin impérieux de nous retrouver, d’être tranquille et et de vivre en paix.
Lorsque notre quotidien devient trop pesant, il est nécessaire de prendre une pause. Lorsque l’on réfléchit au monde qui nous entoure, la façon dont il est géré, l’importance des multinationales qui recherchent, encore et toujours, plus de pouvoir et d’argent, ne pensez-vous pas qu’il est important de prendre un certain recul et changer notre façon de penser et d’agir au quotidien ?
S’ouvrir aux autres, écouter, conseiller, être bienveillant et tolérant, avoir de la compassion pour les êtres en souffrances, tels devraient être notre façon de vivre. Le moine bouddhiste Matthieu Ricard en parle très souvent dans ses interventions. Ne pas s’enflammer pour des broutilles, apprendre à gérer notre colère, analyser notre comportement et développer ces qualités humaines qui devraient régir le quotidien de tout à chacun.
La pensée bouddhiste dans la qualité de vie au travail
Voilà où je vous emmène dans mon jardin, la pensée bouddhiste (ne vous méprenez pas, je ne fais aucun prosélytisme, je partage avec vous mon expérience de vie qui fait qu’aujourd’hui je suis à même d’avoir une qualité de vie au travail qui me convient tout à fait).
Si certains écrits bouddhistes sont très compliqués à comprendre et à mettre en pratique, il est tout à fait possible, par des lectures analysées et explicitées par des maîtres contemporains, de les appliquer pour soi, sans suivre une pratique religieuse particulière. Telle est la force du bouddhisme, ne pas vénérer de Dieu, s’en remettre aux écrits après les avoir vérifiés et essayer de les appliquer le mieux possible.
Une solution, pour comprendre notre façon d’agir au quotidien (tant en bien qu’en mal), est de se retirer pour quelques temps loin de l’agitation dans laquelle nous sommes. Organiser ainsi un court, moyen ou long séjour loin de notre vie quotidienne est un excellent moyen pour développer notre potentiel humain. Une retraite nous permet de quantifier les actions bénéfiques et négatives qui sont notre quotidien. Elle nous permet de voir vers quelle voie nous devons tendre pour atteindre notre but : le bonheur.
Intégrer le calme dans son quotidien
Si nous sommes bouddhiste ou intéressé par les enseignements du Bouddha et des maîtres qualifiés, la retraite est aussi un excellent moyen de prendre le temps de lire les nombreux conseils sans être dérangé, pour une intégration calme et sereine des textes et les intégrer (ou du moins tenter) dans comportement quotidien.
Une retraite permet de se tenir loin des distractions et de faire un véritable voyage vers notre soi profond. Cette petite introspection peut parfois faire peur, faire pleurer ou donner des angoisses.
Pour cela, et si vous sentez que vous êtes fragile, n’hésitez pas à trouver un lieu où vous serez seul.e mais pas solitaire et où des personnes seront là pour vous apporter réconfort, si nécessaire.
Mais vous n’êtes pas non plus obligés de partir à des kilomètres de la maison ! Faire déjà 2 jours de breaks comme je vous en ai parlé dans l’article « Préparez votre weekend détente » est déjà un pas énorme dans l’amélioration de votre qualité de vie au travail.
Se mettre au vert quelques temps : la retraite
Si les premiers jours sont toujours un peu brouillon, vous verrez que vous prendrez rapidement le rythme d’apaisement de votre mental, tel un lac qui retrouve la paix après le passage d’un bateau.
Les bouddhistes orientent leur esprit vers ce qu’ils appellent la bodhicitta : l’engagement d’atteindre l’éveil, d’y amener tous les êtres sensibles et de les libérer de la souffrance inhérente à cette existence cyclique qui les emporte tel un tourbillon dans le flot du quotidien (et des renaissances cycliques, si l’on est bouddhiste).
Cela a aussi pour but de vous aider à devenir votre propre thérapeute et d’apprendre à vous faire « aller bien » en comprenant les choses qui nous entourent.
J’ai dû réaliser un bonne vingtaine de retraites dont 3 semaines en solitaire sur les hauteurs de Nice, non loin de Digne. J’ai suivi de nombreux enseignements, dont une longue session durant 2 ans. Nous y avons passé en revue les enseignements du Bouddha et tout ce qu’il a pu comprendre sur la nature humaine. J’ai également appris à guider des séances de méditation en pleine conscience.
Pour cela, la retraite permet d’apaiser l’esprit, de le déconnecter et enfin d’apercevoir ce qu’il nous faut changer en nous pour ne plus subir un quotidien trop lourd. Ceci est bien évidemment valable pour le rédacteur web surbooké qui ne touche plus terre ! Toute personne ayant fait une retraite un jour en ressort changée ! Même si nous reprenons notre vie trépidante, il subsiste toujours un côté positif après la fin de ce séjour.
Une des pistes à privilégier est la façon dont nous interprétons les causes du bonheur ou de la souffrance. En réfléchissant un peu, nous verrons que ce sont nos propres expériences qui engendrent ces états. Ainsi, en lâchant notre envie de possession, de victoire sur l’autre, de désirs futiles, nous nous apercevons que leur absence ne nous conduit plus à la souffrance.
Ainsi, en appréciant ce que nous possédons, même de simples choses, nous les voyons à leur juste valeur. Il en est de même avec toute personne qui nous rend malheureux.se. En lâchant toute colère, amertume ou plus simplement en ne côtoyant plus la personne toxique, nous retournons vers la paix et la sérénité.
Une retraite permet donc de faire le point sur notre propre situation par rapport à ces personnes et objets avec lesquels nous interagissons. À nous de prendre les bonnes décisions.
Voilà je referme ici la porte de mon jardin. Même si vous ne désirez pas faire de retraite, pensez régulièrement à ce bonheur dont nous sommes la clé.
Préservez des moments pour vous, retrouvez-vous avec vous-même, ne serait-ce que 10 minutes par jour. Vous en tirerez de grands bénéfices !
See ya !
Tsémé
(puisque je vous ai ouvert mon jardin, sachez que Tsémé est mon nom bouddhiste. Il signifie « sans limite », « incommensurable ».