Tout savoir sur la frustration et ses origines

Nous allons parler de frustration. Votre magazine Rédaction Zen s’intéresse au bien-être en général, mais nous aimons aussi aller voir de temps en temps là où ça fait mal. Entre colère, tristesse, insatisfaction, jalousie, intolérance ou expérience émotionnelle délicate , la frustration contient un peu toutes ces émotions en son sein. Pas toujours facile de trouver la réponse à notre frustration et surtout de l’accepter comme faisant partie de notre vie.

L’origine de la frustration

Dans l’article sur la gestion des émotions, je vous ai parlé du classement et de l’analyse de nos émotions et vous disais qu’il existe une classification de 27 émotions, preuve que l’être humain est autant complexe au niveau corporel qu’au niveau psychologie.

Si nous travaillons régulièrement, à l’insu de notre plein gré souvent haha, sur l’amélioration de notre résistance à la frustration, notre cerveau nous demande souvent beaucoup d’efforts pour y arriver.

Pour comprendre la frustration, il nous faut assimiler nos émotions du moment ! Impossible de savoir pourquoi on ne ressent pas de la satisfaction pour une chose si on ne comprend le véritable pourquoi qui fait que l’on ressasse un événement jusqu’à se miner la santé voire pire.

La définition de la frustration

Sans regarder le Larousse, je dirai que la frustration est un sentiment composé de plusieurs sentiments, émotions et ressentis. Ces moments de frustration nous font ressentir que l’on ne peut obtenir quelque chose, que l’on ressent de la jalousie ou de l’envie, un peu (souvent) comme un enfant de 3 ans ne pouvant avoir la sucette à la caisse du supermarché !

Mais cet enfant doit vraiment apprendre la frustration pour avancer dans le monde qui est le nôtre. Sans elle, sans prendre du recul et sans son acceptation, il nous est plus que difficile de vivre, c’est une évidence.

Prenons maintenant le Larousse et regardons la définition de la frustration. Il définit la frustration de façon bien simpliste à mon goût : État de quelqu’un qui est frustré, empêché d’atteindre un but ou de réaliser un désir. A mon avis, on a bien du travail pour comprendre cette émotion, qui démarre dès que nous sommes enfant et qui se poursuit tout au long de notre vie.

Quels sont les composants de la frustration ?

Allez, on va attaquer notre fameuse équipe des joueurs qui est la source de notre frustration. Voir les choses en face est vraiment nécessaire pour obtenir un certain équilibre au quotidien, pour trouver le calme mental et, surtout, comprendre que notre qualité de vie vaut vraiment la peine que l’on se penche sur ce bât qui nous blesse.

Rien de mieux que de se regarder en face et de voir où notre intolérance peut parfois nous mener.

The question is : que faisons-nous lorsque quelque chose ne se déroule pas suivant nos plans ? Vous êtes prêt.e ? Alors quand la réalité fait que la situation nous échappe et que nous éprouvons de l’insatisfaction, un drôle de partenaire nous rejoint :

• colère ;
• jalousie ;
• tristesse ;
• intolérance à tout ;
• stress ;
• tristesse ;
• énervement ;
• agacement.

Je pense que je dois en oublier, mais vous voyez que nous avons là quand même un truc pas vraiment cool à gérer, et de surcroît, complètement seul.e (sauf si on se fait accompagner en psychologie par un professionnel, bien évidemment).

Que se passe-t-il dans une crise de frustration ?

Toutes ces émotions se mélangent. De la colère de ne pas avoir ce que l’on veut, de la jalousie car on voudrait être à la place de ces enfants qui peuvent jouer dehors, de la tristesse de ne pas avoir eu ce que l’on désirait, du stress, de l’énervement et de l’agacement face à une situation que l’on ne maîtrise pas.

Moralité, on laisse la place belle à l’intolérance et un comportement parfois difficile face à une autre personne qui ne comprend pas la façon de se comporter… Pas simple !

Quel est le but de l’émotion (et donc de la frustration, de la colère, de la tristesse) ?

Et si on se bougeait et que l’on affrontait notre frustration ?

L’apprentissage de la frustration passe par les phases suivantes :

• voir que l’on éprouve de la frustation ;
• lui faire face et la comprendre en faisant le tour de notre sentiment ou émotion ;
• voir la réalité et analyser que notre comportement doit changer ;
• avoir la volonté de transformer ses problèmes pour limiter la montée de la frustration ;
• prendre des mesures correctives en faisant le tour de la situation ;
• apprendre un nouveau comportement.

Ainsi prenons l’exemple suivant. S’il y a une chose que l’on ne peut changer ni influencer, c’est bien le temps qu’il fait. Ahh et je voulais mettre cette super petite robe ce matin et voilà que la pluie est là…. = frustration de ne pouvoir s’habiller comme on veut ! Ben voilà, vous démarrez bien mal votre journée de travail…

Franchement, prenons les choses calmement : est-ce que cela vaut la peine de vous agacer parce que vous ne pouvez pas porter votre nouvelle robe aujourd’hui ? Cela va-t-il changer la face du monde ? Non !

Vous aspirez à une vie meilleure ? Au lieu de vous plaindre et si vous décidiez de changer vraiment de vie ? Le moment est sûrement venu non ? C’est bien ici que l’on voit que la frustration peut être un excellent déclencheur et une réponse à un mal-être. Prenez la destination du bien-être avec des techniques de visualisation positive ou un travail sur votre ikigai.

Stoppez votre envie d’avoir tout tout de suite !

Un des remèdes à la frustration (comme à la colère d’ailleurs) est la patience. Pourquoi avoir tout tout de suite ? Pourquoi un individu désire tout avoir rapidement ? Pour satisfaire un besoin oui, mais ce désir est-il réellement utile au quotidien ?

Lorsque l’on essaie d’avoir un esprit positif et que l’on effectue un travail sur soi, on se rend rapidement compte que la frustration diminue rapidement parce que l’on essaie d’apprendre à tout avoir immédiatement ou presque en apprenant à se réjouir de ce que l’on a.

Savez-vous que des recherches ont été effectuées sur la mémoire de travail ? Celle-ci augmente lorsque notre capacité à attendre est à son maximum. Autrement dit, plus nous supportons la frustration (par exemple de ne pas ouvrir un mail dès que nous sommes alertés, aller acheter le dernier truc vu dans une publicité) plus nous apprécierons le moment venu de l’avoir et plus nous resterons concentré sur notre travail en cours et donc notre mémoire de travail s’en trouve améliorée !

Notre propension à tout avoir dans l’instant nous fait oublier de profiter de l’instant présent et vient ruiner notre capacité de développent personnel que nous utilisons souvent dans le but de trouver le bonheur et la paix au quotidien.

Comment gérer sa frustration par l’exercice ?
Prenez le temps d’être dans l’instant présent dès le réveil !

• mettez en place une organisation de travail efficace avec un planning qui tiendra compte de moments pour vous et pour vous uniquement ;
• éloignez-vous régulièrement des réseaux sociaux ;
• pensez à vous réjouir pour l’autre d’un poste de travail obtenu ;
• ressentez chaque moment de frustration et faites-en un atout pour changer de vie si le besoin s’en fait sentir ;
• prenez du temps pour vous : faites du sport, ayez une vie sociale riche ;
• privilégiez une qualité de vie au travail et pensez-à votre bien-être ;
• écoutez de la musique, dessinez, écrivez pour vous.

See ya !